On en parle beaucoup ces temps-ci : la sécheresse et phénomènes MTO

En relation avec le climat :

En juin 1837, à Ste Anastasie, le maire a du prendre un arrêté concernant l’utilisation de l’eau pour le gros bétail, les troupeaux et pour les besoins des ménages. En effet le Gardon est précocement à sec ce début d’été 1837. Seules les eaux du Bourdic sont encore disponibles. Aussi pour continuer à avoir des « eaux pures et nettes pour le gros et menu bétail », il est défendu aux lavandières de laver le linge dans ses eaux sur une certaine zone allant des environs du « grand jardin » jusque au « moulin de Ménouret » aux passes de Béchard. Le garde champêtre surveille donc le respect de cet arrêté. Cet arrêté est approuvé par le sous préfet d’Uzès le 3 juillet 1837 puis confirmé par le préfet du Gard le 8 juillet 1837.

Observations météorologiques (Suite)
Les relevés MTO existent bien depuis longtemps. Voici un autre exemple de relevés effectués à Alès (Alais) pour l’année 1808 par mr Dhombres-Firmas avec une photo du journal qu’il tenait au jour le jour. (in Travaux de l’académie du Gard 1808 paru en 1809). Photos en fin de page.

Voici quelques relevés météorologiques effectués entre 1746 et 1755 à Nimes. Cela existait déjà et relativement complet.

Ci-dessous qqs documents montrant ces relevés. La période que j’ai choisi  va de juillet à septembre sur 10 années. On avait bien les moyens à cette époque de faire des relevés dans la région et de les confronter avec ceux de Paris. Nous devons ces relevés à Ménard qui les a publiés dans le chapitre Histoire naturelle de Nîmes tome 7 (1758).

Nota : le pouce à cette époque vaut environ 2,7 cm et la ligne 0,225 cm